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Journal

Tour d’horizon avec un regard sur les détails

Tour de quoi ?

Le Tour d’Horizon est notre mélange de sortie d’entreprise annuelle et de voyage de formation interne. Une personne de notre équipe choisit une région qu’elle connaît particulièrement bien ou qui l’intéresse beaucoup et organise un road trip de plusieurs jours pour toute l’équipe.

L’objectif est, comme son nom l’indique, d’élargir les horizons. Découvrir et tester différents styles de construction, de nouvelles formes, des approches de tracés, des particularités locales et des tendances dans la construction de trails. Mais bien sûr, c’est aussi une super occasion de dire merci à notre équipe et de faire ce que nous aimons tous tant et qui nous lie aussi fortement.

Auteur : Philipp Bont

 

Le programme

Cette année, le Tour d’Horizon nous a conduits dans les Alpes françaises du 25 au 28 août. Dans cette région, plusieurs destinations se sont déjà consacrées avec beaucoup d’engagement au VTT à la fin des années 90 et au début des années 2000.

Notre premier arrêt nous a conduits au Bernex BikePark, sur la rive sud du lac Léman. Son dernier fleuron, le « Chill Trail », mérite d’être souligné. Il a été construit par Bike Vision Design et le professionnel du freeride Vincent Tupin, alias « Vinny T ». Le « Chill Trail » est une ligne de sauts de grande taille et conçue de manière créative, qui est partiellement parcourue de manière séquentielle. Cela fonctionne en réduisant alternativement la vitesse (p. ex. à l’aide de step ups) et en augmentant à nouveau la vitesse pour les sauts suivants grâce à de courts passages raides. Les jump lines conventionnelles, en revanche, sont souvent conçues pour se succéder. Le Bernex BikePark a également convaincu par son offre cohérente et claire avec différents types de trails et niveaux de difficulté.

L’arrêt deuxième nous a conduits dans ce qui est probablement le plus grand Bike Park du monde, les Portes du Soleil. De Champéry à Châtel, Avoriaz, Morzine et Les Gets, tout est desservi par des remontées mécaniques. Grâce au nombre incalculable de pistes de VTT, presque tous les passionnés de bike park trouvent ici un trail qui leur plaît. La fréquentation est si élevée qu’une pelleteuse est stationnée sur chaque montagne pour l’entretien.

Le troisième arrêt s’est déroulé à La Plagne. Un petit bike park très sympa, qui reste dans l’ombre des grands bike parks de la région, mais qui nous a beaucoup plu avec ses trails bien intégrés et bien entretenus.

Nous avons fait notre dernier arrêt à Tignes. Le gigantisme est ici vécu dans tous les sens du terme. Des infrastructures et des biens immobiliers surdimensionnés, mais aussi des trails à perte de vue. En ce qui concerne les trails, les côtés négatifs de tels développements se sont également fait sentir. Entretenir un réseau aussi vaste avec un design de trail pas toujours très durable semble être un véritable défi.

 

Liste des images
1 : Le souci du détail – Trail Layout Chill Trail @Bernex Bike Park
2 : La Plagne – 6 virages relevés géniaux dans un terrain relativement raide
3 : Tignes – plus grand ne signifie pas forcément meilleur …

Nos conclusions

  • Moins, c’est plus ! Mieux vaut un petit réseau de trails bien pensé et de grande qualité plutôt que de construire partout un trail de qualité moyenne pour chaque exigence.
  • Les trails doivent être différenciés le plus clairement possible. Les nombreuses conditions locales changeantes offrent une grande opportunité. Construire des pistes presque identiques sur chaque versant, utiliser partout le même sol (matériel étranger à la région) et ne construire qu’un petit nombre d’éléments qui se répètent constamment n’offre qu’une très faible valeur ajoutée aux visiteurs de VTT.
  • Le fait que les sauts soient dangereux n’a qu’un rapport limité avec leur taille. Un bon dimensionnement, une gestion de la vitesse qui fonctionne, les bons angles de saut et d’atterrissage, une bonne lisibilité, un temps de préparation suffisant et un bon entretien sont des facteurs bien plus importants pour planifier et construire des sauts en toute sécurité. Et: les sauts sont amusants !
  • Dans la mesure du possible, le degré de difficulté des trails doit rester constant. Les trails doivent certes être variés, mais le degré de difficulté doit rester le plus constant possible afin de tenir compte des capacités des utilisateurs. Un coup d’œil depuis le départ du trail devrait être suffisamment parlant pour savoir si l’on peut maîtriser le trail ou non.

 

L’équipe Vast Trails (de g. à dr.) : Leo, Jochen, Dave, Seve, Schnurri, Eddie, Mario, Philipp – manque Mike (bon rétablissement !)